Le fonds de dotation

En 1925, Maurice de Vlaminck s’installe à la Tourillière, petit hameau de la commune de Rueil-la-Gadelière en Eure-et-Loir, au carrefour de la Beauce, de la Normandie et du Perche.
Godelieve de Vlaminck, dernière fille du peintre, est née dans cette maison en 1927 et y vécut toute sa vie. En 2018, elle créé un fonds de dotation qui aura pour mission de conduire et de soutenir toute activité à caractère culturel et éducatif destinée à conserver, entretenir, promouvoir et diffuser l’œuvre complète ainsi que la mémoire de Maurice de Vlaminck.
Au décès de Godelieve de Vlaminck en 2021, ce fonds devient propriétaire d’un patrimoine mobilier et immobilier que le public peut désormais découvrir.
Le site ouvre ses portes au rythme d’un programme culturel varié et articulé autour de visites guidées de la maison de l’artiste et des jardins qui l’entourent.

Bienvenue à la Maison Vlaminck.

- Découvrir -

Maurice de Vlaminck

Biographie

1876

Naissance à Paris 1er, d’un père d’origine flamande professeur de violon et d’une mère lorraine pianiste.
La famille vient habiter au Vésinet où il passe toute son enfance.
Sa première bicyclette à 15 ans lui permet de découvrir toute la vallée de la seine de Châtou au Havre en pleine nature, et de participer à ses premières courses cyclistes.


1900

Le hasard d’un trajet en train lui fait rencontrer André Derain lors d’une permission durant son service militaire. Leur passion commune pour la peinture les rend inséparables. Il est alors marié avec Suzanne Berly et ils ont déjà deux filles: Madeleine et Solange.


1900 - 1905

Des années de misère. La peinture ne fait pas vivre la famille et il doit donner des leçons de violon ou jouer dans des petits orchestres le soir.


1905

Le salon des Indépendants puis le salon d’automne exposent quelques oeuvres d’un petit groupe d’artistes dont il fait partie et qui font scandale. Un nouveau mouvement est né le « Fauvisme ». Naissance de sa troisième fille Yolande.


1910

Ambroise Vollard, qui lui a déjà acheté ses toiles, lui consacre une exposition.
Après la première guerre mondiale, il expose régulièrement et vend de mieux en mieux sa peinture.


1925

Fuyant la vie parisienne il s’installe avec sa deuxième épouse Berthe Combe et sa quatrième fille Edwige à la Tourillière, dans le village de Rueil-la-Gadelière. Sa cinquième et dernière fille Godelieve y naît en 1927.
Il restera dans cette maison où il continua de peindre et d’écrire jusqu’à son décès en 1958.